Récits de voyage La voie de la raison Nautitech
Pascal et Madelon

La voie de la raison

Méditerranée
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Des joyaux si nombreux qu’il faudrait dix vies pour les explorer tous

Pascal et Madelon entendent profiter de leur liberté nouvelle pour explorer la Méditerranée à bord de leur 40 Open. De l’acquisition de leur catamaran à leur conception du voyage, tout est mûrement pensé.

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Nautitech 40 Open

Un catamaran polyvalent, pour des escapades confortables et des navigations sportives

Pourquoi Pascal et Madelon ont choisi le Nautitech 40 Open ?

il va s’imposer comme une évidence. Tout leur semble d’emblée plus proche, plus facile, plus adapté à leur style de navigation.

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2017

Cannes

Ils se sont assis au creux des banquettes de l’immense carré-cockpit. Ils se regardent sans mot dire. Ils se lèvent, font quelques pas, franchissent la grande baie coulissante, s’immergent dans les sofas du carré intérieur, échangent de nouveaux regards. Ce grand catamaran est superbe, ça ne se discute pas. Il leur a suffi d’un coup d’œil pour être séduits. Avec ses étraves acérées, sa nacelle compacte, sa largeur impressionnante, il dégage une telle impression de puissance… Ils se voient déjà au bout du monde.

 

Et pourtant, quelque chose les tracasse. Pascal et Madelon n’ont pas besoin de se parler. Ils savent. Ce Nautitech 46 leur tourne la tête. Mais est-ce bien raisonnable ? Cela se passe à Cannes en 2017, à la veille de l’ouverture du célèbre salon. A hauteur du stand du constructeur de Rochefort, les deux modèles du chantier, le 40 et le 46, sont amarrés bord-à-bord. Spontanément, nos deux visiteurs ont embarqué à bord du plus grand des deux pour le passer au crible. Cela fait plus de huit ans qu’ils sillonnent la Méditerranée à bord d’un cata de douze mètres, leur premier bateau personnel. Auparavant, ils louaient une unité de taille comparable, aux Antilles.

 

Ils ont jugé qu’il était temps de changer. Pour plus grand, à priori, sinon pourquoi changer ? Seulement voilà. Après leurs premiers émois, à bord du 46, ils comprennent vite ce qui les retient. Ce superbe voilier leur semble soudain très grand. Trop grand ? Ils se souviennent que, désormais, ils seront le plus souvent tous les deux seuls à bord. Ce n’est pas que les vastes volumes du 46 les intimident, c’est qu’ils sont… vastes, très vastes !

 

Ce n’est donc pas une affaire d’intimidation, plutôt d’intimité. Et puis, ils pensent manœuvres, entretien, assurance, place de port etc. Pensif, le couple quitte ce palace. Que faire ? Pascal et Madelon décident de visiter le 40 Open. Puisqu’ils sont là, autant en profiter. Ce bateau échappait à leur radar, il va s’imposer comme une évidence. Tout leur semble d’emblée plus proche, plus facile, plus adapté à leur style de navigation. D’autant que le Nautitech est bien plus moderne que leur brave compagnon de ces huit dernières années.

 

Il est plus large, plus spacieux -il offre 30 % de volume en plus pour une même longueur de coques-, plus intelligent aussi. Ne serait-ce qu’avec ce carré-cockpit complètement protégé. Alors, sagement, ils laissent le 46 voguer dans leurs rêves. Plutôt que de se laisser emporter par l’excitation, ils écoutent la voix de la raison.

Ces deux-là ne sont pas du genre à tergiverser. Dès le lendemain matin, ils reviennent à bord pour signer le bon de commande. Sans aucune appréhension. Parce qu’ils ont mis au point un système qui leur a permis jusqu’ici de naviguer sans s’endetter, ni même d’entamer leurs économies.

 

Leur recette est simple. Propriétaires d’un camping-caravaning idéalement situé à Bédoin, au pied du mythique mont Ventoux, ils exercent une activité très saisonnière. Ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas naviguer l’été.

 

Durant toute la haute saison, la plus rentable, ils mettent donc leur cata en location auprès de la famille, des amis de la famille et des amis d’amis, sous la responsabilité d’un skipper en lequel ils ont toute confiance. Ils n’ont jamais souhaité s’inscrire sur une plate-forme de location, encore moins le confier en gestion à l’un des majors de la spécialité. Ils commercialisent leur bateau eux-mêmes. « Nous appliquons la même méthode pour notre camping, expliquent-ils. Nous avons une clientèle très fidèle. Nous avons eu à peine 20 % de turnover durant toutes ces années. » Et ces clients fidèles ont vu d’un très bon œil leur projet de changer de bateau.

3

Mare

Nostrum 

Pourquoi la « Mare Nostrum », eux qui adorent les Caraïbes et y ont passé trois semaines à un mois par an depuis 1978 ?

 

« C’est un choix mûrement réfléchi, répond Pascal. Avant même de penser voyages lointains, nous privilégions la Med. Parce qu’elle est toute proche et facile d’accès. Parce qu’elle recèle des trésors géographiques, culturels, patrimoniaux ou gastronomiques, des joyaux si nombreux qu’il faudrait dix vies pour les explorer tous. »

 

En somme, parce qu’elle est là et parce qu’elle est belle. Et parce que leurs locataires s’y trouvent aussi bien qu’eux-mêmes. C’est d’ailleurs ces derniers qui influencent en partie le programme de ce couple à la tête bien faite. Le lendemain de notre entretien, ces heureux propriétaires du Nautitech Open 40 baptisé Zébulon s’envolent pour les Baléares.

 

Leurs clients de l’été ont souhaité sillonner les eaux de Majorque et Minorque. Pascal et Madelon entendent en profiter pour mettre le cap sur Ibiza et Formentera. Ils jugent, non sans raison, qu’ils y trouveront en septembre des météos au moins aussi clémentes qu’en juillet-août et des mouillages moins encombrés.

 

Puis ils comptent mettre le cap sur la Corse et le nord de la Sardaigne. Ils prévoient de laisser leur bateau à Bastia et de revenir début octobre pour trois semaines de croisière du côté de l’île d’Elbe. Zébulon n’a pas de place de port à l’année. Il stationne à Bormes-les-Mimosas l’hiver. Et dès le printemps revenu, il prend son envol et vogue de mouillages sauvages en petits ports oubliés.

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L’histoire de

Zébulon

Pourquoi Zébulon ?

 

Leur catamaran précédent étant ainsi baptisé, ils n’ont pas trouvé de bons motifs pour changer de nom. Cela remonte à la gestation de leur premier enfant. Comme ils en ignoraient le sexe, ils avaient donné ce nom de code à leur petit bout à naître… Nom qu’ils ont voulu donner à leur premier bateau « à eux ». C’est d’ailleurs lorsqu’ils se sont retrouvés parents de deux jeunes enfants que Pascal et Madelon ont définitivement opté pour le multicoque.

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Le choix du 

Multicoques

Pascal semble être tombé tout petit dans un chaudron d’eau salée.

Ses parents ont possédé des monocoques mythiques à bord desquels il a découvert le large : un Corsaire (5,50 m), un Samouraï (7,40 m) et un Romanée (10,20 m). Mais auparavant, Pascal avait découvert le vent à bord d’un minuscule Optimist en bois.

 

Quand il a emmené Madelon sur le Romanée familial, elle avait vingt ans et n’avait jamais navigué. Il s’est débrouillé pour ne pas la dégoûter. Bien au contraire.

 

« Le monocoque, c’était ma jeunesse et ma culture, reconnaît Pascal. Donc, quand nous avons commencé à louer des bateaux, l’option multicoque n’entrait jamais dans le cahier des charges. Et puis, un hiver, les enfants étant alors âgés de trois et six ans, nous avons loué un cata de douze mètres aux Caraïbes. Et nous avons été littéralement estomaqués. En termes de confort, de volume, de vélocité, de stabilité en mer comme au mouillage et donc de sécurité pour les enfants, il n’y avait pas de comparaison possible : le catamaran sortait gagnant partout. Et puis le « venin » a agi. Nous n’avons plus jamais pensé naviguer sur une coque. »

 

Durant des années donc, ils louent des catamarans aux Antilles. Et forcément, tournent autour de l’idée d’en acheter un. Un jour. Dès leurs premières cogitations, ils envisagent la possibilité d’amortir les coûts d’acquisition, d’usage et d’entretien en louant leur bateau. « Cela ne nous effrayait pas : notre métier, c’est le tourisme. Et puis, j’ai attendu quarante ans avant de devenir propriétaire de mon premier bateau. J’ai eu un peu de temps pour peser tous les termes de l’équation. »

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Encore

la raison

Dix ans et 80 000 milles (pour le bateau) plus tard, Pascal et Madelon se rendent à La Rochelle pour prendre possession de leur nouveau catamaran. Nous sommes en février 2019 et leur Open 40 Zébulon vient d’être mis à l’eau.

 

Une expertise préalable permet de déceler que l’installation du pilote automatique peut être améliorée. Pourquoi un tel examen dès le lancement, pour un modèle aussi bien construit, comme les nouveaux propriétaires le soulignent eux-mêmes ? Parce que Pascal et Madelon préfèrent prendre deux précautions plutôt qu’une. Leur bateau étant en partie destiné à la location, il naviguera bien plus intensément qu’une unité de propriétaire ordinaire.

 

Sagement, ils estiment donc qu’un contrôle exhaustif de leur nouvelle capsule spatiale doit permettre d’éliminer à la source les éventuelles causes de tracas. Une fois encore, c’est la raison qui parle. La raison ? Mais envisager de convoyer au cœur de l’hiver un voilier depuis La Rochelle jusqu’à Port Camargue, avec la traversée du redoutable Golfe de Gascogne à la clé, est-ce bien sensé ?

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Pascal n’est pas inquiet. Il a réuni un équipage de copains aguerris. Et embarqué son skipper professionnel, un garçon qu’il connait depuis des années, qui a passé toute son enfance et son adolescence à bord d’un catamaran en Polynésie, qui est un charpentier de marine qualifié. Un homme sûr. Et les cieux sont avec eux.

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Les premières

aventures

Le temps est idéal d’un bout à l’autre de la traversée. Le Golfe de Gascogne est débonnaire. Si, de Lisbonne aux Baléares, le vent souffle régulièrement entre 15 et 25 nœuds, le passage de Gibraltar s’effectue comme dans un rêve. « J’étais super rassuré en arrivant, confie Pascal. J’avais toute confiance dans notre nouveau bateau. »

 

Cette confiance ne fera que grandir lors d’une traversée vers la Corse depuis Bormes-les-Mimosas. Un fort mistral souffle depuis des jours et Pascal et Madelon attendent sereinement qu’il se calme. Seulement, quand ils larguent les amarres, les prévisions météo sont légèrement optimistes. Elles ont une vingtaine d’heure d’avance sur la réalité. Un vent d’ouest-nord-ouest rageur les malmène tout au long du passage. Il souffle en moyenne entre 25 et 35 nœuds avec quelques rafales plus puissantes encore. La mer est forte, les creux impressionnants.

 

Pascal sait que son épouse n’aime pas beaucoup ces conditions. Mais avec son équipage expérimenté et la certitude de mener un bon bateau, lui-même n’est pas inquiet. L’affaire est pliée en quatorze heures, à douze nœuds de moyenne, avec une pointe de vitesse à 21 nœuds. Ébouriffant. « Le bateau s’est révélé extraordinairement sain. Pas une fois les étraves à redan n’ont engagé. Nous nous sentions parfaitement en sécurité. »

Le voyage continue

En avril 2022, notre couple avisé prévoit de mettre le cap sur la Croatie. Leur Open 40 y passera la saison entière. Quand ils reviendront à bord après les locations d’été, ils gagneront les havres mythiques inscrits sur le carnet de destinations de Zébulon : Venise, Athènes, Bodrum… Mais rien n’est gravé dans le marbre. Une certitude : ils suivront la voie de la raison.

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